Roland-Garros : feulements, gémissements, râles... le best of des cris poussés par les joueuses
De Monica Seles Maria Sharapova, certaines joueuses de tennis explosent les décibels lorsqu'elles jouent. Mais quelles sont les raisons poussant ces dames du circuit WTA crier avant de frapper dans la balle ?
A Roland-Garros, il n'y a pas que le parcours étonnant de Jo-Wilfried Tsonga. Il y a aussi les cris victorieux de Maria Sharapova. Célèbre pour sa tendance forcer la voix pendant les échanges, la Russe vient compléter une lignée de joueuses au coffre imposant. Si certains spécialistes estiment qu'un cri permet de contrôler l'expiration et l'explosibilité. Pour d'autres, il s'agit tout bonnement d'une manière, efficace ou non, de déconcentrer son adversaire. Une étude menée par le docteur Dennis O'Connell, dans le journal canadien National Post, a estimé que pousser des cris sur les courts engendre des bénéfices indéniables. Selon lui, "une joueuse augmente la vitesse de son service de plus de 6,4 km/h lorsqu'elle crie au moment de frapper".
Egalement mise sur la table, l'influence des entraîneurs. Certains coachs demanderaient leur joueuse de crier lorsqu'elles tapent dans la balle afin de prouver sa concentration. C'est pourquoi les joueuses se sentent désormais obligées de manifester leur effort au moment de frapper dans la balle jaune. Nombre de joueuses ont donc profité de leur force vocale pour agacer le plus sérieusement possible leur adversaire voire le public.
La belle Russe est avant tout célèbre pour son très beau palmarès. A 26 ans, la native de Nyagan, dans le centre du pays, a glané la bagatelle de 29 titres WTA dont 4 dans les tournois du Grand Chelem, savoir l'Open d'Australie en 2008, Roland-Garros en 2012, l'US Open en 2006 et Wimbledon en 2004. Mais la blonde plantureuse fait également parler d'elle pour ses excès … vocaux. A vrai dire, les cris de Sharapova peuvent atteindre les 105 décibels, plus forts que le bruit d'un hélicoptère ou d'un train entrant en gare.
Cette tendance hurler a même provoqué (...)